@TomJenne
Le Soir
Le Premier ministre pointe aussi les « choix préséparatistes » de Paul Magnette.
Le Premier ministre, Charles Michel, s’est exprimé dans plusieurs journaux ce samedi. Interrogé par nos confrères de Sudpresse sur la non-invitation de Jan Jambon à l’inauguration de l’hôtel de police de Charleroi, le Premier ministre n’a pas mâché ses mots envers Paul Magnette. « C’est sidérant ! Une démarche politicienne ! Pas crédible ! Un coup de com’! Et un choix préséparatiste, qui ne respecte pas nos institutions ! Il a écrit un livre où il dit que le nationalisme de la N-VA est démocratique et que le PS sera amené à parler avec elle. Qu’aurait-on dit si un bourgmestre N-VA avait refusé de recevoir un ministre PS ? La N-VA est démocratique et c’est le premier parti de Flandre ».
« DE LA MALHONNÊTETÉ INTELLECTUELLE »
Dans La Libre, il revient sur les critiques de l’opposition qui voit dans le gouvernement Michel une menace pour la protection sociale. Pour Charles Michel, « c’est de la malhonnêteté intellectuelle. Nous avons par exemple convenu de fixer la norme de croissance des dépenses en soins de santé à 1,5 %. Or, 1,5 %, c’est la croissance réelle annuelle des dépenses en soins de santé sous la législature précédente. La seule chose que nous avons faite, c’est ajuster la norme de croissance à la réalité. Nous n’avons effectué aucune coupe dans la sécurité sociale. Pas plus que nous n’avons touché à la TVA sinon quelques adaptations très limitées ».
Interrogé sur la dureté de l’opposition depuis le début de la législature, le Premier ministre considère qu’il s’agit « d’un spectacle politique totalement inédit, sans dignité. Pour la première fois depuis très longtemps, on a vu une opposition qui a pratiqué l’intimidation, la pression et le brouhaha et a empêché un débat serein et calme où chacun peut présenter ses arguments (…) Je m’attendais à des réactions très dures, mais pas à un tel manque de dignité dans le débat démocratique ».
COMMENTAIRE DE DIVERCITY
PROPAGANDE A OUTRANCE
Imaginons un instant que le harcèlement médiatique permanent du PS débouche sur la chute de Michel Premier. Comment imaginer former une autre majorité fédérale dont le MR serait exclu ? D’abord sans nouvelles élections ; ensuite avec un nouveau scrutin fédéral dont les résultats sont totalement imprévisibles, sauf qu’ils seront favorables au PTB en Wallonie, au MR à Bruxelles et à la N-VA en Flandre. Tout se passe donc comme si Elio Di Rupo était jouait son avenir politique à la roulette russe.
MG
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