La Libre Belgique
La proposition du pouvoir organisateur de l'enseignement
officiel en Flandre de permettre aux élèves de parler une autre langue que le
néerlandais en classe ou dans les cours de récréation ne reçoit pas les faveurs
de la N-VA. Lieven Boeve, le patron de l'enseignement catholique flamand, a
regretté, sur le plateau de De Zevende Dag, cette polarisation du débat par le
parti nationaliste flamand. Le ministre-président de la Flandre, Geert
Bourgeois, a lui considéré sur VTM que cette proposition contrevenait à la
législation linguistique. GO! - le pouvoir organisateur de l'enseignement
officiel en Flandre - recommande que les élèves des écoles flamandes qui
parlent une autre langue que le néerlandais à la maison puissent l'utiliser
lors des récréations et même en classe.
La N-VA, au pouvoir en Flandre, a particulièrement critiqué
cette recommandation. Lieven Boeve, patron de l'enseignement catholique en
Flandre, regrette que des discussions complexes soient souvent polarisées par
le parti nationaliste. "Soit on parle la langue parlée à la maison, soit
le néerlandais, comme si on ne pouvait pas les combiner. On a soit une identité
catholique, soit on est ouvert aux autres, comme si l'hospitalité ne pouvait
pas être une partie élémentaire de cette identité", a-t-il déploré.
Pour le ministre-président flamand, Geert Bourgeois (N-VA),
qui s'exprimait sur VTM, la "note de GO! ne part pas d'une mauvaise
intention mais (...) (elle) est en conflit avec la législation
linguistique".
Qu'un élève turc explique quelque chose en turc à son
camarade de classe ou que de l'arabe soit parlé dans les cours de récréations,
ne pose pas problème pour M. Bourgeois. "Je ne veux pas d'une police
linguistique." Mais que des élèves soient, par exemple, rassemblés pour
des travaux collectifs dans des groupes linguistiques à part est aller un pas
trop loin pour le ministre-président et entre "en conflit avec la
législation linguistique".
Raymonda Verdyck, directrice adjointe de GO!, a insisté sur
la VRT que le néerlandais restait la langue de l'enseignement communautaire
mais que celle parlée à la maison pouvait servir de "tremplin
positif".
COMMENTAIRE DE DIVERCITY
DE MAN VAN GEENANDERETAAL
C'est sans appel: "geen Vlaams, geen centen".
En dehors du flamand point de salut en terre de Flandre. C'est
ainsi net avec la N-VA, ce n'est pas près de changer.
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